[Avis] PlayStation VR présent à la PGW 2015

Si la réalité virtuelle (Virtual Reality, ou VR) ne signe pas sa première Paris Game Week (on pouvait jouer à avec le dev kit 1 de l’Oculus Rift l’an passé par exemple), elle a fait forte impression cette année. En effet, HTC Vive jouable sur son stand, quelques Oculus Rift ici ou là (notamment chez Ubisoft avec Trackmania Turbo et Lapins Crétins VR Ride) c’est surtout le PlayStation VR qui, quelques mois seulement après avoir obtenu son nom officiel, est testable pour la première fois par le grand public. Mais les places fut chères…

Entre démos techniques et ébauches de jeux…

Il y avait grosso modo 3 façons de tester le PlayStation VR. La première façon consistait à se rendre dans la partie RIGS du stand PlayStation. Uniquement après s’est inscrit à l’avance auprès des animateurs, on pouvait tester ce jeu FPS/e-sport (développé par Guerilla) où les joueurs doivent rentrer dans des cibles sur une carte à étages pour marquer des points. En arrivant à 10h du matin environ, la télé de la file d’attente annonçait que toutes les sessions de la journée étaient déjà complètes. Dur !

Deuxième façon, se rendre quelques mètres plus loin sur le stand estampillé PlayStation VR qui fonctionne là aussi, je vous le donne en mille, sur inscription uniquement. Sont présents ici des démos rapides comme The London Heist, simulation d’évasion d’un braquage en voiture, ou Driveclub version VR.

J’ai personnellement opté pour la 3éme option : accéder à la mezzanine PlayStation grâce à Julien Bourey que je remercie grandement. Là haut, loin de la foule ambiante, se trouvaient 2 bornes PSVR. La première était une version VR de Playroom(le jeu de base de la PS4) sobrement appelée …. Playroom VR, jouable à 4 : 3 avec des manettes classiques et un avec le casque blanc de Sony. Ca rappelle un peu le jeu asymétrique de la Wii U.

Quel buuuuuuuut !

Et à coté, la borne que j’ai pu essayer. J’étais clairement face à une démo technique plus qu’à un vrai jeu. Je me suis retrouvais sur un terrain de foot sommairement texturé, face à un but, où l’objectif était d’y mettre au fond les ballons qui m’arrivaient. Ils étaient lancés par des panneaux automatiques et, évidemment, je devais reprendre ces ballons de la tête en essayant de toucher les cibles bonus présentes dans ce but.

 

Je peux le dire : j’ai plutôt étais agréablement surpris par l’expérience. Après quelques minutes on pige le truc, on fait abstraction de la mocheté des textures et on se concentre pour donner le maximum de soi-même pour cadrer ses têtes. Pas de manette en main, seuls les mouvements de tête comptent. Extérieurement, c’est très drôle de voir les gens jouer et donner des coups de tête dans le vide. Ce n’est clairement pas le « jeu » qui fera débourser 400 € mais on sent le potentiel de la réalité virtuelle.

On nous a obligé à toujours tenir une chaise devant soi pour ne pas perdre la notion du réel. Pas forcément contraignant, ce qui l’était plus c’était de toujours avoir à tenir les fils ( celui du casque VR en lui-même, et celui du son aussi ) pour ne pas s’emmêler dedans. J’aurai aussi aimé un petit moteur de vibration dans le casque pour sentir l’impact du ballon avec sa tête, ça manque. A part ça, il est ultra confortable à porter et je n’ai pas vu les gros pixels des écrans comme les premiers kits de l’Oculus Rift par exemple.

Et dans le futur ?

Je ne vais pas être très original mais, comme tout le monde à peu près, j’attends encore d’en voir plus. Le casque est prêt, ergonomiquement c’est une merveille, mais les jeux qui l’exploitent sont encore absents. On a le droit à de petites expériences style montagnes russes ou ensemble de mini-jeux et non à de vrais jeux. Seul RIGS se distingue pour l’instant mais le concept m’intéresse peu. Et je n’ai pas pu l’essayer.

Lors de la conférence, Sony s’est montré rassurant en indiquant que des titres comme Tekken 7ou Dreams seraient compatibles, mais comment y jouera t-on du coup ? C’est clair que ce casque nécessite des gameplay adaptés. Et apparemment des sacrifices graphiques également (les versions VR de Driveclub ou de Until Dawn sont nettement moins jolies que la version originale). Simple gadget ou vraie révolution, l’avenir nous le dira…