[Compte rendu] Paris Games Week Edition 2015

Nouvelle année pour la Paris Game Week qui se porte mieux que jamais. Cette fois c’était le Pavillon 1 de la Porte de Versailles (le plus grand si je ne dis pas de bêtises…) qui accueillait le salon national du jeu vidéo. Alors quoi de neuf cette année ?

De grands stands … et des absents de marque.

Inutile de le redire mais au cas où vous ne le saviez pas encore : oui il y a eu du monde, oui il y a eu beaucoup de bruit ! Cependant, cette année, les allées ont été agrandis et le pavillon pleinement utilisé. Il est rare de piétiner en restant bloqué entre les stands (sur les stands en eux même c’est une autre histoire). Le coin E-sport ESWC avec sa scène immense n’est pas loin alors qu’il avait son pavillon propre l’an passé, seul le coin kids et les écoles de jeu vidéo sont en retrait.

Les stands présents sont plutôt bien décorés et organisés, avec des files d’attentes facilement détectables. Cependant, certains grands noms manquent à l’appel. Cette année, pas de stand Konami pour jouer à PES 2016 et Metal Gear Solid V par exemple. Les stands EA et Activision ont aussi disparus pour être absorbés par PlayStation, qui présentait Call of Duty Black Ops 3, Guitar Hero Live et la dernière extension de Destiny (Activision) ainsi que Star Wars Battlefront (EA) sur son stand en plus de ses jeux « maison ». FIFA 16, lui, a été récupéré par Xbox mais l’absence d’un vrai stand EA implique aussi les absences notables de titres comme Need for Speed ou Mirror’s Edge Catalyst par exemple. Dommage.

A coté de ceux là, 2K faisait le chemin inverse en présentant ses jeux (NBA 2K16, WWE2K16 et Battleborn) sur son propre stand, d’autres éditeurs se rassemblaient pour ne former plus qu’un (Deep Silver, Koei Tecmo et SEGA) et il y avait les habitués comme Ubisoft ou Namco Bandai avec leurs jeux annuels (Assassin’s Creed et Naruto en tête). Petite mention pour Square Enix et sa scène centrale où les bons jeux présentés (Hitman, Just Cause 3 ou Rise of the Tomb Raider) côtoyaient de bonnes distributions de goodies !

Mais d’une manière générale les stands constructeurs (Sony, Microsoft, Nintendo) étaient les plus gros et les plus fournis.

 

 

 

 

 

Des jeux et de nouvelles expériences.

Alors qu’est ce qu’il valait le coup d’être joué cette année ? Comme les files d’attente, qui semblent interminables, laissent peu de temps pour tout tester en une journée ou deux, on peut facilement mettre de coté les jeux déjà connus ou déjà sortis comme il y en a beaucoup dans ce salon. Non, citons plutôt quelques coups de cœur.

Pour ma part j’ai été agréablement surpris par Homefront : The Revolution. Suite d’un premier épisode assez critiqué, cet opus part pour être un Far Cry-like avec monde ouvert et zones à libérer dans une ville où l’oppression fait rage. En parlant de monde ouvert, Just Cause 3 est très impressionnant. Si l’intérêt sur le long terme peut interroger (tout casser ? ok, pendant combien de temps ?) le jeu est beau et jouissif, avec l’utilisation du grappin multifonction et de la wingsuit.

The Division et Battleborn font partis de ces jeux prévus en 2016 qu’on est content de pouvoir essayer en ce mois d’octobre. Le premier opposait des équipes de 3 joueurs sur une « Dark Zone » multijoueurs où il fallait extraire des ressources précieuses par hélicoptère. Le stand était plutôt complet avec vidéo de présentation en introduction, mais il était surtout équipé de casque-micro pour s’organiser avec mes 2 compagnons de mission. Une bonne expérience. Coopération également pour Battleborn, pas très joli malgré une direction artistique très cartoon, mais intéressant dans le nombre de personnages/classes jouables.

Je citerai enfin Uncharted 4, jouable pour la première fois au monde dans sa version multijoueur présentée il y a peu lors de la conférence pré-PGW. Et enfin Quantum Break, non jouable mais présenté en anglais par les développeurs eux-mêmes (assez rare pour être signalé) qui ont insistés sur les liens entre les séquences de jeux et de live action de ce jeu très ambitieux (et plutôt joli, les effets de distorsion du temps et la modélisation des acteurs sont bluffants)

Mais un des intérêts du salon cette année était clairement la réalité virtuelle. Présente un peu partout sous différentes formes : Oculus Rift, HTC Vive et évidemment PlayStation VR jouable pour la première fois. Néanmoins, les places pour expérimenter tout ça étaient extrêmement limitées et peu de monde a réellement pu en profiter. Je fais partis des petits chanceux qui ont pu tester le PlayStation VR sur une démo technique et je donne mes impressions dans un autre article.