Le test
Troisième opus de la licence Trackmania 2, le studio de développement Nadeo continue de nous approvisionner en circuits au travers de ce nouvel épisode sorti le 4 juillet – soit à peine quelques jours après celle du second épisode « Stadium ».
Pour ceux qui connaissent déjà le deuxième opus, il n’y aura pas de grosses surprises. En revanche, pour les anciens joueurs, l’expérience se montrera radicalement différente d’un point de vue graphismes.
Bien que cela ne constitue pas l’essentiel du jeu, l’environnement est très agréable grâce au décor (orienté campagne), aux revêtements (bitume, terre et route étroite), aux effets de lumières ou encore grâce à la gestion du cycle jour/nuit… Tout cela donnerait presque envie de faire quelques tours au ralenti afin d’admirer le paysage (ainsi qu’au passage le travail des développeurs).
Ajoutez à cela, des dégâts dorénavant apparents ainsi que la possibilité de perdre quelques éléments de la carrosserie, mais toutefois sans effet sur la jouabilité de la voiture.
Pendant une course, vous pourrez aussi bien admirer les autoroutes de 2 à 4 voies, les petites routes (bordées de panneaux toujours prêts à couper votre élan), voire des tunnels bien éclairés ou encore une forêt aux multiples chemins de terre bordés de troncs d’arbres fraichement coupés…
Cette multitude d’environnements influe sur la façon de réagir de la voiture. Autant sur le bitume, elle est plutôt stable et contrôlable, autant sur la terre, celle-ci se montrera beaucoup plus délicate à conduire : le moindre freinage déséquilibrera la voiture et vous enverra dans le décor.
Les petites routes quant à elles sont ne sont pas très larges, piégeuses et avec une route moins accrocheuse. Autant dire, que pour faire un chrono, il va falloir maitriser ces changements d’adhérence et la conduite qui va avec.
Le jeu propose deux modes principaux : solo et online, mais vous trouverez également un mode jeu en local, ainsi qu’un mode éditeur.
Pour le mode solo, rien de nouveau dans la forme. Vous y trouverez plusieurs niveaux et types de circuits de difficultés croissantes. Ce mode vous servira principalement à appréhender le jeu et vous vous surprendrez à y passer du temps afin d’améliorer vos chronos et d’y affiner vos trajectoires.
Une fois que vous aurez battu les temps des médailles de bronze, argent et or, vous aurez accès à une course pour établir un temps officiel, qui vous permettra de gagner des points « Skill » tout en faisant également évoluer votre classement lié avec le mode Online. Ce classement est divisé en plusieurs niveaux : mondial (par rapport au nombre de joueurs inscrits), national, puis régional et enfin départemental.
Une fois que vous aurez bien appris les techniques en mode solo, vous pourrez alors vous attaquer au mode Online. Et là, c’est la fête ! Vous y trouverez plus de 150 serveurs de tous pays.
Pour les gérer, vous retrouverez les mêmes niveaux filtres que pour les classements, mais pourrez également créer des serveurs favoris (pour plus de facilité).
Par défaut, les serveurs sont classés en rapport avec votre classement. Principalement, il existe deux modes : Time Attack et Round.
Dans le premier, il s’agit de faire le meilleur temps pendant le temps imparti. Vous pouvez tenter autant de fois que vous voulez pendant ce laps de temps.
Le second consiste à marquer des points en plusieurs manches. Le gagnant est celui qui atteint un certain nombre de points, que vous gagnerez plus ou moins en fonction de votre classement.
Plus vous faites de bons scores face à vos rivaux mieux classés, plus la course vous rapportera des points et vous fera monter au classement.
Vous trouverez des milliers de circuits dans ces serveurs, des plus intéressants au plus farfelus. Parfois certaines courses sont tout bonnement infaisables pour un débutant, tellement la finesse de la trajectoire est importante. C’est un petit bémol que l’on pourrait mettre à ce mode. Le second étant l’affichage fouillis des informations de classement, de temps aux tours, etc…
Le mode éditeur permet de créer vos propres circuits et de les partager en ligne. Plutôt accessible en mode simple, vous pourrez facilement vous amuser à créer votre premier tracé avec un résultat satisfaisant avant d’envisager éventuellement le mode avancé. Il est clair que celui-ci n’est pas fait pour les débutants. Avant d’arriver à un résultat convenable il vous faudra quelques heures de dur labeur, mais vous en retirerez une grande satisfaction au final.
Dernier mode accessible, le mode Local qui vous permettra de jouer à plusieurs en écran splitté, jusqu’à 4 ou de partager une partie en réseau local.
En conclusion, cette nouvelle version est très agréable au niveau du graphisme et compense largement le manque d’originalité par rapport à la première version de Trackmania.
Reste que ce jeu, simple mais efficace vous permettra de passer d’innombrables heures au sein d’une immense communauté active.
Pour un premier achat, les 20€ ne seront pas volés compte tenu de la durée quasi-infinie, avec le mode online et le mode éditeur qui sont les plus intéressants.
Pour quelqu’un qui a déjà l’une des deux autres versions de la licence (Trackmania² Canyon ou Trackmania² Stadium), il pourra se poser la question d’investir dans cette nouvelle version.
Newmega (Fun&Zen)
[Test] Trackmania 2 Valley,
