Review
À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.
En observant la bande annonce, on se dit que c’est un film bourrin à la Michael Bay, or en voyant le film, on est surpris de l’aspect scénaristique. Si vous veniez chercher l’action, vous y trouverez l’humour noir. No Pain No gain nous emmène dans la vision de plusieurs personnage à la recherche de l’impalpable « rêve américain » de sa culture du chiffre, de la performance et du dépassement de soi. Ce sont des personnages entêtés qui foncent avec conviction sous les conseils de notes prises dans une conférence « pour réussir sa vie » et d’un plan échafaud é de tel manière qu’ils sont obligés bien souvent d’improviser pour parvenir à leurs fins. Résultat, ça marche, et c’est là qu’on se dit « c’est fou ! » mais non, c’est ça le pire : c’est une histoire vraie. Ca me fait penser à la phrase de Jean-Claude Duss : « oublies que t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher… »
A côté de ça, l’œuvre, dans son aspect technique, en elle-même peut paraitre pesant de par ses ralenties sur -exagérés quelques fois, ses travelings a 360° passant d’un mur à l’autre comme pour Bad Boys 2. Certes, on retrouve la patte du réalisateur d’avant comme d’un retour à la série B et d’une maturation de ses erreurs passées.
Vous trouverez, en deuxième surprise dans ce film, la prestation de Dwayne Johnson très convaincant dans son rôle de catholique prêchant la non-violence.
12/20, à voir entre potes.
[Critique] No Pain no Gain,